Le silence est d’or

Perso

Le silence est d'or

Plus les années passent et plus j’aime, j’apprécie, je recherche, je me délecte du silence. « Le silence est d’or », comme cette phrase a du sens pour moi aujourd’hui. Un bien précieux qui brille tel un merveilleux bijou quand on l’observe, l’entend.

J’aime entendre le silence, c’est lui qui m’apaise et me murmure les réponses à mes questions existentielles. Il me nourri, me guide, me soigne. Le silence m’est devenu essentiel, presque vital, nécessaire à mon équilibre. Du silence autour de moi pour entendre les mots justes, pour écouter mon stylo marquer le papier, pour percevoir ma respiration. Le silence, mon plus beau trésor.

Quand apprécier le silence est vu comme une faiblesse

Enfant je hurlais quand on enclenchait un aspirateur, ou que l’on froissait un sac plastique. Toute ma vie j’ai été souvent dérangée par les bruits trop forts. La musique diffusée à un volume trop élevé près de mes oreilles agit comme la lame d’un couteau pointu au cœur de mon conduit auditif.

Longtemps j’ai été qualifiée par beaucoup de « fille pénible, difficile, qui ne supporte rien ». Alors j’ai commencé à intégrer toujours plus de bruit, à vivre en musique, afin d’être quelqu’un de normal.

J’ai aussi travaillé avec des machines bruyantes, afin de prouver que je pouvais le faire. Après tout, il ne s’agit que de bruit et de sons. Jusqu’à ce que je ne m’écoute plus, jusqu’à ce que je ne m’entende plus, jusqu’à ce que je ne perçoive plus la voix de mon intuition, même quand elle criait. Ma tête a hurlé avec ses migraines de plus en plus violentes. J’ai commencé à baisser le volume.

Plus je m’entends, plus je m’écoute, plus je baisse le son. Plus le silence est là, plus je sais qui je suis, plus je suis inspirée, plus je suis présente. Longtemps le soir et la nuit ont été mes refuges car le silence de la nuit est si bon, si calme, si vide, si inspirant. Ils le sont toujours en fait. Ma meilleure plage de travail c’est 20h – minuit et je ne m’en prive plus.

Le silence mis à l’épreuve de la ville

calme et créativité
Un quartier silencieux, en apparence…

Je vis maintenant majoritairement en nature et je dors souvent dans des endroits calmes. Lors d’un séjour de trois semaines en appartement, dans un quartier pourtant périphérique d’une ville, que tout citadin qualifierait de plutôt calme, je me suis rendue compte à quel point règne un bruit de fond permanent en zone urbaine.

Chose dont je n’avais pas pleinement conscience quand je vivais en ville, dans un quartier « calme ». J’habitais dans un coin qualifié comme tranquille. Il n’avait en réalité rien de vraiment calme. Idem pour mon bureau au 4ème étage, côté rue.

Ce séjour urbain en appartement a été une épreuve pour moi. J’avais prévu de profiter de cette période de stabilité, avec un bon wifi et une grande table pour étaler mes affaires et avancer dans mes projets brouillonnants.

J’ai certes réalisé quelques tâches et mis à jour des documents qui en avaient besoin. Au bout de quelques jours, j’ai du me rendre à l’évidence et me résigner à des activités très practioco pratiques. J’ai fini par passer la moitié de mes matinées à la mer pour me ressourcer.

Je n’ai pas pu m’atteler à l’avancement de mes nouveaux projets que je me réjouissais pourtant tellement de mettre en place. Ceux qui me demandent le plus de concentration, d’attention et de disponibilité d’esprit. J’enchaîne les insomnies et vois mon énergie baisser ou stagner au fil des jours. Je quitte l’endroit lessivée.

Le silence accélérateur de créativité

De retour en nature, dans un lieu très calme, après cette longue période d’agitation, la première chose dont je me réjouis est de bien dormir.

Alors que je me délécte du silence en me couchant tôt, mon cerveau me joue un drôle de tour. Mon esprit créatif, complètement englué dans le bruit durant des semaines, a enfin de l’espace et choisit de se déployer. Les idées se bousculent dans ma tête. Je fini par passer la moitié de ma nuit à écrire.

Je savais que le silence était magique pour moi, j’en ai une confirmation de plus cette nuit là. Je suis aujourd’hui convaincue que je ne suis pas seulement un oiseau de nuit. Je suis surtout un être qui décuple ses capacités et sa productivité dans le silence.

Dans un monde de bruits, j’aime le silence et il me le rend bien. Le silence, un bijou précieux, le silence, le plus beau de tous mes bijoux.

Si en société je me retire, ne m’en voulez pas, c’est que le silence m’appelle…..

Vivre libre

Je suis Tania, accompagnante de l’être. Guide et créatrice d’instants précieux et facilitatrice de liens.

Révélatrice de beauté humaine, écrivaine de l’impalpable et l’invisible,  raconteuse d’histoires vraies.

Observatrice de ce qui m’entoure, artisane de ma vie et exploratrice de la liberté, accompagnante de reconnexion à sa vraie nature et aux cycles.

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